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La pandémie a révélé les inégalités d'accès à la formation

Les périodes de confinement et d’inter-confinements qui ont marqué les années 2020 et 2021 ont-elles constitué des opportunités pour les salariés de se former comme l’espérait le Gouvernement ? Oui, mais de façon très inégalitaire, rapporte le Céreq dans l’un de ses "brefs" paru fin mars 2022. Les pratiques ont surtout révélé le hiatus d'accès à la formation selon que l'on soit cadre ou ouvrier.


Côté positif, "plus de 40 % des salariés déclarent avoir suivi ou entamé une formation entre mars 2020 et mai 2021, tous types de formations confondus (y compris les VAE et les bilans de compétences)". Grâce à la mobilisation du FNE-Formation par le ministère du Travail, l’incitation de mobiliser le compte personnel de formation (2,8 % de la population active y a eu recours) et au développement des formations en ligne pendant la période, l’écroulement attendu du marché de la formation ne s’est pas produit. Conséquence attendue des confinements, la formation distancielle s’est largement démocratisée. 60 % des formations suivies durant la séquence 2020-2021 l’ont été en partie à distance, dont 45 % exclusivement.


Plus négatif, en revanche, les inégalités d’accès à la formation se sont accrues : "La moitié des cadres contre un tiers seulement des ouvriers ont déclaré avoir suivi au moins une formation, alors que pour les professions intermédiaires et les employés les taux d’accès sont proches. Les salariés des grandes entreprises et ceux en CDI à temps plein ont été plus nombreux à se former, comparativement à ceux en CDD ou à temps partiel", détaille le Céreq. En outre, concernant les catégories "ouvriers", les formations suivies relevaient, pour la moitié d’entre elles, d’un caractère obligatoire (habilitations, Caces, formations aux normes, etc.) alors que les professions de l’encadrement avaient davantage l’occasion d’élargir leur portefeuille de compétences. Ainsi presque 30 % des cadres ont pu accéder à des formations en lien avec le numérique contre 10 % des ouvriers. Le distanciel ne s’est pas non plus développé équitablement en fonction des catégories socioprofessionnelles : ce sont généralement les télétravailleurs et les cadres (souvent les mêmes) qui ont pu y accéder alors que les catégories moins bien loties étaient encore, pour moitié, contraintes au présentiel.


L’entreprise est de loin la principale source de propositions (pour plus de 80 % des salariés concernés), loin devant les organismes de formation et les réseaux professionnels. Les propositions de l'entreprise s'adressent cependant plus souvent aux catégories les plus qualifiées : 42 % des cadres et 38 % des professions intermédiaires ont reçu une proposition de formation de leur employeur, contre seulement 25 % des employés et 27 % des ouvriers. A contrario, les salariés sans diplôme ont été les plus nombreux à déclarer n’avoir reçu aucune proposition de formation de la part de leur employeur (76 % contre 67 % en moyenne), de même que les salariés en contrat à durée déterminée ou à temps partiel (respectivement 76 et 85 %). Le recours au dispositif de chômage partiel puis d’APLD (activité partielle de longue durée), combiné à la possibilité de proposer des formations gratuites aux salariés a d’ailleurs sensiblement moins contribué à l’appétence pour la formation que le caractère volontariste de l’employeur, activité partielle ou non.

Les femmes représentent une population à part. Si, en moyenne, elles ont davantage accédé à la formation que les hommes, la présence d’enfants en bas âge diminue significativement leurs chances de se former, ce qui n’est pas le cas pour les hommes. "Ainsi les contraintes familiales semblent avoir pesé sur l’accès à la formation des femmes durant le premier confinement (mars-mai 2020), ce que confirme le résultat suivant : 14 % des formations suivies par les femmes en 2020 l’ont été lors du premier confinement, contre 21 % de celles suivies par les hommes", observe le Céreq.


Cependant, les salariés se sont saisis de la crise pour engager une démarche de transition. Selon l’étude, "au total, environ un tiers des formations suivies par les salariés durant l’année observée relèvent de leurs demandes. Ces formations visaient plus souvent un changement de métier ou d’emploi (respectivement 39 et 51 % contre 16 et 17 % en moyenne), alors que pour l’ensemble des formations suivies, les objectifs concernaient plutôt l’efficacité au travail (72 %), l’accompagnement ou la préparation d’un changement dans l’activité (respectivement 47 et 44 %) et la prise de responsabilités (32 %). Pour 16 % des salariés (plus souvent les employés) ayant fait une demande de formation ou ayant suivi des formations à leur propre initiative, c’était en lien avec la crise".


Source : www.info-socialrh.fr/formation/la-pandemie-a-revele-les-inegalites-dacces-a-la-formation-692546.php

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